mercredi 16 octobre 2013

De Csc Mons-La Louvière Communiqué de presse : « La course d’obstacles des travailleurs sans emploi : pénurie d’emploi et discours politiques dans le vent »



Ludovic Voet, permanent Jeunes CSC, et Lorenzo Marredda, permanent des travailleurs sans emploi de la Confédération des Syndicats Chrétiens (CSC) de Mons – La Louvière ont profité du salon de l’emploi et de la formation qui se déroulait ce mercredi 16 octobre 2013 à Louvexpo à La Louvière pour tenter d’informer les jeunes récemment inscrits en stage d’insertion sur la nouvelle législation en vigueur.

« Il est pour nous primordial que les jeunes soient informés des nouvelles mesures qui vont leur tomber comme un couperet sur la tête avec le double contrôle. Au 7ème et 11ème mois, l’ONEM évaluera strictement leur recherche d’emploi et sans deux évaluations positives, ils n’auront le droit à aucune allocation. Cette mesure est injuste et il est encore temps de l’annuler » insiste Ludovic Voet.

Dès leur arrivée vers 9H30, la file d’attente à l’entrée était déjà très longue. Elle n’a cessé d’augmenter jusque 11H. A l’intérieur , les boites intérim ont la part belle à côté des offres de formations du Forem, Ores qui présentait ses dernières expériences de formation… Les quelques entreprises présentes (Carrefour, Décathlon, Club Med,…) pouvait choisir dans les énormes files de demandeur d’emploi , la personne la plus adaptée aux quelques emplois qu’ils avaient à offrir, le tout en moins de 5 minutes d’interview à la chaîne !

« Ceux qui pensent que les demandeurs d’emploi sont des fainéants et qu’il n’y a que ceux qui veulent vraiment qui trouvent du travail, feraient bien de venir faire un tour au salon de l’emploi.
L’emploi est devenu une denrée rare, ce qui rend encore plus injuste la politique d’exclusion menée par le gouvernement. » constate Lorenzo Marredda.

On peut d’ailleurs constater, suite aux récentes déclarations de certaines personnalités politiques, qu’à tous ces demandeurs d’emploi, les politiques n’ont rien d’autre à offrir que des job sans rémunération qui sont complètement hors du cadre de la législation du travail. Oui les demandeurs d’emploi veulent travailler, mais avec un contrat de travail et un revenu qui leur permet de vivre décemment.

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