lundi 16 février 2015

Elm : La fleur de l’Orme, ou comment ne pas crouler sous les responsabilités...


Bach a écrit au sujet de Elm : « Pour ceux qui font un bon travail, suivent leur vocation et espèrent faire quelque chose d’importance, souvent pour le bien de l’humanité. Ils connaissent des périodes de dépression lorsqu’ils sentent que la tâche qu’ils ont entreprise est trop difficile et hors du pouvoir d’un être humain ». Les personnalités de type Elm sont habituellement tout à fait capables. Iona Sarah Salomon écrivait : « Elles assument souvent de grandes responsabilités, mais se sentent parfois incapables de faire face à la magnitude de leur tâche. Elles sont ainsi parfois dépassées, vacillent et perdent confiance en elles-mêmes. Tout se passe comme si elles avaient perdu le contact avec le fil conducteur (de la vie) et cela entraîne un malaise et une détresse profonde ». Au début de l’année 1935, Edward Bach commença à douter de pouvoir achever ses recherches sur les élixirs floraux. Dans cet état, il fut poussé à s’approcher d’un Orme en fleurs. A ce contact, il retrouva la force et la détermination de poursuivre son travail. Il y parvint tellement bien qu’un an et demi plus tard, son oeuvre achevée, le mois précédant sa mort, il écrivit à ses collègues, les exhortant : « Oublions nos limitations, nos personnalités, ce que nous pensons de nos petitesses, et prenons conscience que nous avons été choisis, messagers élus et privilégiés, chevaliers bénis de l’ordre le plus élevé ». L’Orme possède, comme le chêne, une grande force. S’y ajoute une grande sensitivité. C’est probablement cette dernière qui rend Elm plus fragile, plus vulnérable.

Des symptômes physiques...

Elm se rencontre chez des personnes débordantes d’activité. Lorsqu’il « craque », il se sent mal à l’aise et sombre dans le découragement. « Je ne peux plus assumer, je ne suis plus bon à rien ». Il en est souvent arrivé à cette situation parce qu’il est resté focalisé sur ce qu’il croit être sa mission, sa vocation. Avec ses qualités, sa conscience, son calme et son sens des autres, il a accepté et même recherché des responsabilités ; et voilà qu’il a atteint son seuil d’incompétence (principe de Peter). C’est aussi la goutte qui fait déborder le vase :« je suis complètement dépassé »

...aux causes réelles.

Elm veut « en faire trop ». Il se croit souvent indispensable ; il se dit « qu’est-ce que les autres vont faire sans moi ? » Il est perfectionniste, pour lui-même et avec les autres. Il attend de ses collaborateurs et de ses proches une collaboration parfaite et il aime son confort. Les personnalités Elm ont souvent des postes à responsabilités en raison de leurs capacités. Leur environnement ne manquera pas de les surcharger : c’est en fait ce qu’elles demandent. Ainsi Elm en oublie de s’occuper de lui pour être à la hauteur des tâches qu’on lui attribue et être attentif aux attentes des autres à l’égard de sa mission. Cette surcharge extrême l’amènera à prendre conscience qu’il y a un équilibre à trouver entre d’une part l’image que l’Ego veut donner de lui-même et d’autre part ses propres besoins et ses relations avec son Moi supérieur. Il est donc important, comme pour tous les états d’esprit négatifs, de prendre conscience que le problème réside dans la suprématie de l’Ego sur le Moi supérieur. L’individu de type Elm croit maladroitement que sa mission est d’oeuvrer en collaboration avec les autres pour la réalisation de son idéal, alors qu’elle est simplement d’oeuvrer en collaboration avec sa nature spirituelle. Elm n’a qu’un petit pas à faire car il a développé énormément de qualités ; mais ce petit pas semble immense pour lui, car qui accepterait de perdre ce qu’il a construit, surtout si cette construction paraît parfaite ?

Pour plus d'info : voir la source de cet article :

http://www.blog.fleursdebach-laboutique.fr/38-fleurs-de-bach/item/85-elm

Aucun commentaire: